I.B.Les mécanismes optiques de la vision
I.B.a.L’ajustement de la quantité de lumière
Les conditions d’éclairement de notre environnement varient de manière importante. Pour contrôler et ajuster la quantité de lumière qui passe dans la rétine, l’œil agit grâce à un dispositif de diphragmation.
Les fibres, présente dans l’iris, contrôle l’apport en lumière. On en distingue deux catégorie : les fibres radiaires et les fibres circulaires.
Les fibres radiaires sont stimulées par l’orthosympathiques. Lorsqu’elles se contractent, la pupille s’élargit, laissant passer ainsi la lumière dans l’oeil. On appelle cela la mydriase, ce phénomène se produit quand il y a peut de lumière.
A l’opposé, les fibres circulaires sont stimulées par le nerf parasympathique. En présence d’une importante quantité de lumière, ces fibres se contractent ; ce qui entraine un rétrécissement du diamètre de la pupille, c’est la myosis.
I.B.b.L ‘accomodation
Nous avons vu précédemment que le cristallin a une forme biconvexe naturelle. Celle-ci permet de capter les rayons lumineux provenant des objets et de les recentrer en un point précis sur la rétine. Il effectue donc une mise au point.
La vision se distingue en deux grandes parties : la vision de loin et la vision de près. Les images de ces visions se forment sur deux plans distincts. Il faut donc faire varier soit la convergence du cristallin, soit la distance entre celui-ci et la rétine, de manière à rendre l’image nette aussi bien pour les objets proches que pour les objets éloignés. La focalisation de la lumière se fait grâce à la variation de la convergence du cristallin.
Le cristallin est relié à l’enveloppe externe de l’oeil, la sclérotique, grâce aux ligaments suspenseurs. Ces derniers soumettent en permanence le cristallin à une tension, ce qui entraîne un étirement et lui donne une forme aplatie et donc peu convergente. Le cristallin, au repos, est dans cet état, c’est pour cela que l’on perçoit les images des objets situés à l’infini de façon nette sur la rétine.
En revanche, lorsque nous regardons des objets proches, les muscles ciliaires rentrent en jeu. Ces fibres musculaires associent les ligaments suspenseurs à la région antérieure de la sclérotique, lorsqu’ils se contractent, ils entraînent une diminution de la tension exercée par les ligaments suspenseurs sur le cristallin. Ce qui donne au cristallin une forme bombée et donc plus convergente. Ainsi, cela permet de maintenir une image nette sur le plan de la rétine. On nomme ce phénomène l’accommodation.
Le point le plus éloigné auquel la vision est nette sans accommodation est appelé le punctum remotum, pour l’œil normal, c’est l’infini.
Le point le plus rapproché visible, lorsque l’accommodation est maximale, de façon nette est appelé punctum proximum. Ce point s’éloigne progressivement avec l’âge et le vieillissement des muscles ciliaires et du cristallin (environ 10 cm pour un enfant, 25 cm vers 40 ans et 40 cm vers 50 ans).
I.B.c. Quelques caractériqtiques de la vision
La disposition, à la surface de la rétine, des cônes et des bâtonnets présente de très grandes variations.
1)La tache aveugle
C’est la zone du champ visuel qui n’est perceptible. Cela vient du fait que cette partie de la rétine est dépourvue de photorécepteurs car c’est à cet endroit là que convergent toutes les fibres du nerf optique.
2)La fovéa
La fovéa qui est aussi appelée tache jaune, ou encore macula est une petite dépression au centre de la rétine où il n’y a que des cônes ; leur densité y est maximale. De plus, le câblage neuronique est spécifique, en effet, à chaque cône sont associé un neurone bipolaire et un neurone ganglionnaire qui leur correspond. C’est donc, dans cette zone, que l’acuité visuelle est maximale et que la vision des couleurs est optimale. Pour avoir une vue nette du monde qui nous entoure, nous bougeons constamment les yeux, pour diriger les fovéas des deux yeux vers l’objet regardé et trouver le bon éclairage.
I.A. Structure et fonctionnement de l’oeil
II.A. Les points commun entre l’appareil photographique et l’oeil humain